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A |
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Abus
de position dominante |
Comportement
d'une ou de plusieurs entreprises profitant de leur position dominante pour
fausser le jeu de la concurrence. |
Agent
économique |
Individu
ou groupe d'individus constituant un centre de décision économique
indépendant pour effectuer des opérations économiques. |
Alliance |
Coopération
entre entreprises concurrentes. |
Allocation
des ressources |
Biens
et services non marchands produit par l’État à destination des citoyens
(écoles, transports, hôpitaux, etc.). |
Autorité |
Autorité
administrative indépendante chargée de réguler le droit de la concurrence en
France. |
B |
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Barrière
à l’entrée |
Obstacle
qui rend difficile ou impossible l’implantation d’une entreprise sur un
marché. |
Besoin
en fonds de roulement |
Besoin
de trésorerie issu du décalage entre les décaissements (précoces) et les
encaissements (plus tardifs). |
Bilan |
Document
comptable décrivant le patrimoine de l’entreprise à une date donnée et qui
regroupe les biens (actif) et les dettes (passif) de la firme. |
Bonne
foi |
Croyance
qu'a une personne de se trouver dans une situation conforme à la loi ;
conscience d'agir sans léser les droits d'autrui. Pour les entreprises,
l’obligation de bonne foi repose sur la coopération et sur la loyauté. |
Brevet |
Titre
de propriété industrielle délivré par l'INPI permettant de protéger une
invention en conférant à son titulaire un monopole d'exploitation. |
C |
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Capacité
juridique |
Possibilité
pour une personne de détenir des droits et de les appliquer. |
Cause
étrangère |
Évènement
ou fait d’un tiers qui intervient dans la réalisation d’un dommage en
présentant les caractères d’imprévisibilité et d’irrésistibilité et qui
exonère une personne de toute responsabilité contractuelle ou
extracontractuelle. |
Chaîne
de valeur |
Ensemble
des activités qui se succèdent pour aboutir à la production d’un bien ou d’un
service et qui s’appréhende au niveau de l’entreprise ou de la filière. |
Chômeur |
Au
sens du Bureau International du Travail (BIT), personne âgée de 15 ans ou
plus, n’ayant pas eu d’activité rémunérée lors d’une semaine de référence,
disponible pour occuper un emploi dans les 15 jours et qui a recherché
activement un emploi dans le mois précédent (ou en a trouvé un commençant
dans moins de trois mois). |
Combinaison
productive |
Association
des facteurs de production permettant de fabriquer des biens ou des services. |
Compétence |
Ensemble
des savoirs (connaissances), savoir-faire (expériences et maîtrise d’une
activité) et savoir-être (attitudes et comportements) mobilisables pour
accomplir un objectif donné. |
Compte
de résultat |
Document
comptable qui retrace l’ensemble des opérations qui ont mené à la réalisation
du résultat (bénéfice ou perte) de fin de période (en général un an). |
Concurrence
déloyale |
Ensemble
des procédés contraires aux usages loyaux du commerce tels que le
dénigrement, la désorganisation ou l’imitation. L’action en concurrence
déloyale nécessite que l’on prouve un préjudice, une faute et un lien de causalité
entre les deux. |
Concurrence |
Rivalité
sur un marché entre offreurs et demandeurs d'un même bien ou d’un même service. |
Contrat |
Accord
de volonté destiné à créer, modifier, transmettre ou éteindre des
obligations. |
Coopération |
Mode
d'organisation par lequel des entreprises ayant des intérêts communs
regroupent leurs activités économiques et travaillent ensemble dans un souci
d'objectif général. |
Croissance
économique |
Mesure de
l’évolution du produit intérieur brut d’un pays sur une période donnée. |
Cycle
d’exploitation |
Ensemble
des opérations nécessaires à l’activité de l’entreprise, de l’achat des
matières premières à l’encaissement des créances clients. |
Cycle
d’investissement |
Ensemble
des opérations nécessaires à l’acquisition et à l’utilisation des
immobilisations de l’entreprise. |
|
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D |
|
Dommage |
Atteinte
subie par une personne. Le dommage peut être qualifié de préjudice matériel,
corporel ou moral et peut être patrimonial ou extrapatrimonial. |
E |
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Effet
d’expérience |
Fait
par lequel le coût unitaire de production d’un produit diminue au fur et à
mesure que les volumes augmentent, sans pour autant que cette diminution
provienne d’une économie d’échelle. L’effet d’expérience peut relever d’un
effet d’apprentissage ou de l’amélioration des processus. |
Entente
illicite |
Accord
entre entreprises et toutes pratiques concertées qui ont pour objet ou pour
effet d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur
un marché. |
Entreprise
individuelle |
Structure
juridique permettant à l’entrepreneur d’exercer son activité sans avoir créé
de personne morale distincte. |
Équilibre
financier |
Situation
comptable de l’entreprise dans laquelle les ressources stables financent
l’actif stable. |
Externalités |
Conséquences des
choix économiques d’un agent sur le bien-être des autres agents économiques,
sans pour autant être intégrées dans le prix ou donner lieu à une
contrepartie financière. |
F |
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Facteurs de production |
Ressources
(capital, travail, connaissances, ressources naturelles) mises en œuvre et
qui, combinées entre elles, permettent de fabriquer des biens ou des
services. |
|
|
Finalité |
Raison
d’être, but ultime d’une entreprise qui peut être économique, social ou sociétal.
Selon Peter Drucker, la finalité d’une entreprise est, avant tout, la
satisfaction de ses clients. |
Financement
participatif (crowdfunding) |
Échange
de fonds entre individus en dehors des circuits financiers institutionnels,
qui se fait à partir de la description d'un projet précis (artistique,
humanitaire, entrepreneurial...), au moyen d'une plateforme en ligne
permettant de recueillir de nombreux apports de petits montants. Le
financement peut prendre la forme d'un don, d'un prêt, avec ou sans intérêts,
ou encore d'un investissement en capital. |
Financement |
Ensemble
des opérations qui permettent aux agents économiques d’obtenir des fonds. |
Fonds
de roulement |
Excédent
de ressources stables non utilisées pour financer les emplois stables. |
Force
majeure |
Événement
imprévisible, irrésistible, qui exonère le responsable de toute
responsabilité. |
Force
obligatoire |
Devoir
des contractants d’exécuter leurs obligations. Seul le consentement mutuel
peut modifier les engagements respectifs. |
I |
|
IDH
(Indice de développement humain) |
Indicateur
du bien-être d’une population. Plus évocateur que la croissance économique,
l’IDH a été mis en place par le programme des Nations unies. Il se mesure
grâce à trois critères : le PIB par habitant, l’espérance de vie et le
niveau d’éducation. |
Impartition |
Choix
stratégique d’une entreprise qui consiste à « faire faire »,
c’est-à-dire confier tout ou partie de sa production à des prestataires
externes. |
Inflation |
Augmentation
du niveau général des prix. |
Innovation |
Mise
en œuvre d’un produit (bien ou service) ou d’un procédé nouveau ou
sensiblement amélioré, d’une nouvelle méthode de commercialisation ou d’une
nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques de l’entreprise,
l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures (OCDE, 2005). |
INPI
(Institut national de la propriété industrielle) |
Organisme
qui, en France, délivre les brevets et enregistre les marques pour les protéger
de toute imitation. |
J |
|
Jurisprudence |
Ensemble
des décisions et arrêts rendus par les tribunaux. |
L |
|
Liberté
contractuelle |
Principe
selon lequel les parties sont libres de contracter ou de ne pas contracter
avec la personne de leur choix. |
Litige |
Désaccord
entre deux ou plusieurs personnes. |
Logique
entrepreneuriale |
Dans
sa logique, l’entrepreneur détecte des opportunités sur un marché pour lancer
une affaire. Il innove et prend des risques et est à la recherche du profit
maximal. C’est un individu réactif, pugnace, doté d’un esprit d’initiative et
du sens des responsabilités. Selon Joseph Schumpeter (1883-1950),
l’entrepreneur est le moteur de la vie économique. |
Logique
managériale |
Dans cette logique, le manager
organise, planifie, coordonne et contrôle le travail au sein d’une
organisation et ne prend pas de risques personnels puisque son rôle est de
gérer les ressources qui ne lui appartiennent pas et d’assurer une
rentabilité optimale à l'organisation. |
|
|
M |
|
Macro-environnement |
Environnement
général au sein duquel évolue l'entreprise et qui intègre des facteurs qui l’influencent
et sur lesquels elle n’a que peu de pouvoir. |
Management
opérationnel |
Ensemble
de décisions peu risquées et prises au quotidien par les employés pour le bon
fonctionnement de l’entreprise : elles sont facilement réversibles. |
Management
stratégique |
Ensemble
de décisions rares et risquées qui engagent l’avenir de l’entreprise prises à
long terme par la direction : elles sont en général irréversibles. |
Management
tactique |
Ensemble
de décisions relatives à la mise en œuvre de moyens prises par les managers
intermédiaires à moyen terme : elles sont réversibles mais coûteuses. |
Marché
équilibré |
Marché
dont l’offre est égale à la demande. |
Marché |
Lieu
de rencontre entre l’offre et la demande dans le but de réaliser un échange à
un prix d’équilibre. |
Marque |
Signe
distinctif permettant la différenciation d'un produit ou d'un service proposé
par une entreprise. |
Mécanismes
de coordination |
Moyens
fondamentaux par lesquels l’entreprise va coordonner le travail. Le
sociologue des organisations Henry Mintzberg en distingue six : l’ajustement mutuel, la supervision directe, la
standardisation des résultats, la standardisation des procédés, la standardisation
des qualifications, la standardisation des normes. |
Mutuelle |
Structure
juridique à but non lucratif qui repose sur la solidarité
entre ses adhérents. |
|
|
N |
|
Nullité
du contrat |
Remise
des parties à un contrat dans l’état où elles étaient avant de contracter. |
O |
|
Obligation
de moyen |
Engagement
du débiteur à mettre en œuvre tous les moyens normalement nécessaires pour
atteindre un certain but. |
Obligation
de résultat |
Engagement
du débiteur vis-à-vis de son cocontractant à obtenir un résultat déterminé. |
P |
|
Pacte
de stabilité et de croissance |
Pacte
par lequel l’Union européenne impose aux pays faisant partie de la zone Euro
de faire en sorte que leur déficit public ne dépasse pas la barre des 3 %
de leur PIB et leur dette publique celle des 60 %. |
Partenariat |
Coopération
entre entreprises non concurrentes. |
Parties
prenantes |
Selon
Edward Freeman (professeur de management), tout groupe ou tout individu qui
peut affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs d’une
organisation. Pour garantir sa pérennité, l’entreprise doit prendre en compte
l’intérêt de toutes les parties prenantes ayant une influence sur son
activité. |
Performance |
Capacité
d’une organisation à être efficace et efficiente. Elle est efficace si elle
atteint ses objectifs. Elle est efficiente si elle réussit à utiliser le
minimum de ressources pour les atteindre. |
PESTEL |
Outil
d’analyse du macro-environnement de l’entreprise qui intègre six dimensions
complémentaires : politique, économique, sociale, technologique, écologique,
légale. |
Politique
budgétaire |
Politique
qui consiste à utiliser le budget de l’Etat pour agir sur la conjoncture. |
Politique
monétaire |
Politique économique consistant pour
une autorité monétaire à mettre en œuvre des moyens pour agir sur l’activité
économique par la régulation de la masse monétaire. |
Politique
conjoncturelle |
Ensemble
de décisions prises à court terme visant à limiter les déséquilibres
économiques (inflation, chômage, faible croissance). |
Politique
économique |
Ensemble
des interventions des administrations publiques sur l’activité économique
pour atteindre des objectifs. |
Politique
structurelle |
Ensemble
de décisions prises à long terme visant à améliorer la structure de
l’économie pour favoriser la croissance. |
Prix
d’équilibre |
Prix
qui résulte de la confrontation de l'offre (ce qu'un vendeur est disposé à
offrir pour un prix donné) et de la demande (ce qu’un acheteur est disposé à
acheter pour un prix donné) : prix pour lequel la quantité offerte par
le marchand sera égale à la quantité désirée par le client. |
Processus |
Ensemble
d’opérations permettant d’aboutir à un résultat. L’AFNOR (Association
française de normalisation) distingue trois types de processus : les
processus productifs, les processus de support, les processus de pilotage. |
Productivité |
Mesure
de l’efficacité d’un facteur de production (productivité du travail,
productivité du capital). |
Propriété
industrielle |
Branche
de la propriété intellectuelle qui vise à protéger les biens immatériels (brevets,
marques, dessins et modèles). |
|
|
R |
|
Redistribution |
Action
de l’État consistant à prélever des fonds (impôts) et à les redistribuer pour
réduire les inégalités et limiter la pauvreté (allocation logement, bourses,
RSA, etc.). |
Régulation |
Action
de l’État qui consiste à limiter les déséquilibres économiques (croissance
faible, chômage, inflation, etc.). |
Responsabilité
civile |
Obligation
de l’auteur d’une faute à réparer le préjudice subi par la personne victime
de cette faute. |
Responsabilité
contractuelle |
Obligation
de réparer le préjudice résultant de l’inexécution d’une obligation d’un
contrat. |
Responsabilité
extracontractuelle |
Obligation
de réparer le préjudice résultant d’un fait générateur en dehors de
l’exécution de tout contrat. |
Responsabilité
pénale |
Responsabilité
qui vise à sanctionner l’auteur d’une infraction à la loi par une sanction
pénale. |
Ressource
intangible |
Ressource
que l’on ne peut toucher (non palpable) et qui est abstraite. |
Ressource
tangible |
Ressource
que l’on peut toucher (palpable) ou percevoir de manière évidente. |
S |
|
Société
coopérative |
Société
de l’économie sociale et solidaire où les salariés jouent un rôle important
dans la prise de décision. |
Société |
Structure
juridique dotée de la personnalité juridique (personne morale), créée afin
d’exercer une activité lucrative. La société a un patrimoine distinct de ceux
de ses associés. |
Structure |
Combinaison
d’éléments et de mécanismes visant à répartir, coordonner et contrôler les
tâches au sein de l’entreprise. |
Style
de direction |
Manière
d’exercer le pouvoir et d’établir des relations avec ses subordonnés. Rensis
Likert distingue quatre styles de direction : le style autoritaire, le
style paternaliste, le style consultatif et le style participatif. |
V |
|
Vice
de consentement |
Fait
venant altérer le consentement d'un sujet de droit lors d'un engagement à
travers un acte juridique : erreur, dol (tromperie) ou violence physique
ou morale. |
Z |
|
Zone
d’incertitude |
Forme
de pouvoir pouvant impacter les processus de l’entreprise. |
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