Détente

G113 - Calculer un seuil de rentabilité


 

 


 

La notion de Marge sur Coûts Variables

 

La marge sur coût variable est le surplus de chiffre d’affaires sur les charges variables. Lorsque les charges ont été ventilées selon qu’elles sont variables ou fixes, il est possible de calculer la marge sur coûts variables 
Marge sur coûts variables (MCV) = Chiffre d’affaires – Charges variables
 
La marge sur coûts variables est aussi un indicateur important puisqu’elle permet de déterminer si l’entreprise réalise un chiffre d’affaires suffisant pour couvrir ses charges fixes et dégager un bénéfice.
 
La détermination de la Marge sur coûts variables permet de calculer également le taux de marge sur coûts variables. Autrement dit, la Marge sur Coûts Variables exprimée en pourcentage du chiffre d’affaires :
Taux de marge sur coûts variables (TMCV) = Marge sur coûts variables (MCV) / Chiffres d’affaire
 
Les coûts variables peuvent être affectés à chaque produit ou activité, contrairement aux coûts fixes qui sont calculés globalement. Il est ainsi possible de :
  • Mesurer la performance et la rentabilité de chaque produit ou activité de l’entreprise,
  • D’évaluer la contribution de chaque produit ou activité à couvrir les coûts fixes de l’entreprise,
  • D’identifier les produits ou activités insuffisamment rentables.

 

Conditions préalables au calcul

Pour calculer le seuil de rentabilité, il est indispensable de connaître :
  • Le pourcentage des charges variables par rapport au Chiffre d’affaires, le Taux de Marge sur Coûts Variables (TMCV)
  • Le montant des charges fixes 
Formule de calcul :  
Seuil de Rentabilité (SR) = Charges fixes / Taux de marge sur coût variable (TMCV)

 

Seuil de rentabilité « économique »


 

La formule précédente Seuil de rentabilité = Charges fixes / Taux de marge sur coût variable a permis de déterminer le seuil de rentabilité. Autrement dit, le niveau de chiffre d’affaires nécessaire à atteindre pour couvrir les charges de l’entreprise et obtenir un résultat net comptable nul.
 
Or, la notion de capacité d’autofinancement invite à « ressortir » certaines charges, notamment les dotations aux amortissements et provisions. De plus, le résultat net comptable, ou plus précisément la capacité d’autofinancement couvre aussi certaines « dépenses », qui peuvent être réintégrées dans le calcul du seuil de rentabilité.
 
En effet, selon les cas, notamment le régime fiscal de l’entreprise, le bénéfice devra permettre :
  • de rembourser le capital emprunté
  • d’effectuer le prélèvement de l’exploitant (cas de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques – IRPP) ou le reversement de dividendes (cas de l’Impôt sur les Sociétés)
  • de générer des excédents pour maintenir ou développer l’entreprise
 
Ainsi calculer, le seuil de rentabilité répond à une question plus large : Quel est le niveau de chiffre d’affaires nécessaire à atteindre pour couvrir les charges courantes réellement décaissables de l’entreprise, rembourser le capital emprunté et procéder au prélèvement de l’exploitant (cas de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques – IRPP).
 
En création d’entreprise, la formule du seuil de rentabilité deviendrait donc :
Seuil de Rentabilité = Charges fixes « retraitées » / Taux de marge sur coût variable avec charges fixes « retraitées » = charges fixes – dotations aux amortissements et provisions + remboursement du capital emprunté + prélèvement de l’exploitant.

 


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